La pratique est monnaie courante outre-Manche. Elle porte même un nom : le « price walking ». Les nouveaux clients d’un assureur se voient proposer des primes ridiculement basses pour les inciter à souscrire une police d’assurance automobile ou habitation. Puis leur assureur l’augmente d’année en année, parfois de 20% même sans hausse de sinistralité… sauf si les clients appellent pour protester.
Cette manière de procéder a évidemment un intérêt commercial : elle permet aux assureurs de financer le coût d’acquisition de leurs nouveaux clients grâce aux revenus tirés de leurs clients les plus fidèles. Mais elle revient à pénaliser la loyauté de ces derniers, au lieu de la récompenser – on parle en anglais de « loyalty penalty ». Un problème qui s’étend à d’autres secteurs, comme par exemple les télécoms, où le régulateur du secteur, a récemment sévi.